Déni et Perplexité
Le monde dans lequel nous vivons, tel que nous le connaissons, court à sa perte… les activités humaines ont engendré pour notre planète, des ravages irréversibles, qui la rendront, sans doute plus vite que prévu, invivable dans de nombreux endroits. Nous n’avons pris conscience de ces ravages que tardivement, et nombre de nos contemporains sont incrédules, quand ils ne sont pas dans le déni. Ce qui nous apparait c’est la finitude de la vie terrestre, ce que les astrophysiciens savent parfaitement : la Terre n’est qu’une planète dont la durée, tout comme celle de la vie humaine, est comptée. Nous avions oublié cette évidence, voire carrément omis, et avons précipité non la fin de la Terre en tant que planète mais la fin d’une Terre vivable pour notre humanité.
La solution, si nous la trouvons, sera collective, planétaire. Paradoxalement, c’est bien collectivement que nous avons œuvré à la destruction. Mais dans un mouvement collectif qui s’ignorait, car non solidaire : il n’y a que la solidarité collective qui pourrait être la planche de salut de l’humanité.