La confiance
L’être humain est un être vivant éminemment sociable. Les liens avec autrui sont même constitutifs de sa psyché. Dès l’origine, dès sa naissance, le bébé ne se constitue comme être humain qu’au contact d’autres êtres humains (voir article sur la pulsion). Le premier attachement est fait de confiance, c’est-à-dire d’une croyance spontanée en l’autre dont le nourrisson dépend. La confiance renvoie étymologiquement à la croyance, à la foi. L’entrée du petit d’homme dans l’humanité à laquelle il appartient, monde du langage et du symbolique, est une affaire de confiance, de croyance, de foi en l’autre, laquelle se manifeste d’emblée du fait de l’état d’immaturité à la naissance. Au début de la vie nous n’avons pas d’autre choix que de faire confiance à autrui.
La confiance est au centre des liens affectifs, du lien social, à défaut, l’autre peut nous apparaitre comme menaçant, persécutant, dangereux, et nous avons peur !