Homo capitalismus
Notre monde occidental dit civilisé se délite. Nous en discourons dans ces pages tant les évènements internationaux nous interpellent. La possession et l’accumulation, qui sont le pivot des sociétés contemporaines, ont engendré de la destruction. Bernard Maris nous avait prévenu, le capitalisme a à voir avec la pulsion de mort. : nous ne le voyions pas, ne le soupçonnions pas, mais ne pouvons plus à présent l’ignorer.
Alors, brutalement, nos environnements sont vécus comme anxiogènes et la complexité du monde, en partie due à sa globalisation, nous empêche d’entrevoir des solutions rapides ou simples. Toute action, en apparence bénéfique sur l’instant, laisse entrevoir une conséquence néfaste : la voiture électrique par exemple, dont la fabrication et le recyclage seront des sources de pollution et de pénuries.
Pour certains, nous sommes un recours, une porte ouverte sur la possibilité, non de trouver des solutions au délitement de l’environnement mais de reprendre pied. Atterrir, écrivait Bruno Latour.

La violence, celle des Dieux, de la nature, comme la violence humaine, ont de tout temps été représentées par les hommes, soit sous forme d’images fixes comme la peinture et la sculpture, soit dans le discours, avec la littérature, le théâtre. Cette fixité première des images empêchait toute confusion avec la réalité. A la fin du XIXème siècle, avec l’invention du cinéma, la projection d’images animées suscite tout d’abord un mouvement d’effroi tant elles paraissent réelles, et sèment la panique chez les spectateurs.

