Place au féminin
Le 10 avril dernier une quinzaine de femmes, écrivaines, scientifiques, philosophes, et autres, de différentes nationalités européennes, publiaient dans le journal Le Monde une tribune en forme de lettre ouverte aux gouvernants et gouvernements d’Europe. C’était un appel, ou plutôt une exigence, de laisser enfin la place à des valeurs de solidarité, de responsabilité partagée, et d’humanisme.
Elles rappellent qu’il est indispensable de mettre la personne au centre de la vie publique, de faire en sorte que l’économie soit au service des personnes, et non l’inverse. « Il faut remettre d’urgence la personne humaine au centre du logiciel », nous dit la psychanalyste Julia Kristeva dans une interview sur une chaîne de télévision.
Verra-t-on enfin la revanche du Care, c’est-à-dire d’une société de l’empathie, qui prenne en compte les autres, qui développe l’attention aux autres, non pas comme un énième produit marchand, ou un truc de dames patronnesses, mais comme un principe de vie ensemble.


La violence, celle des Dieux, de la nature, comme la violence humaine, ont de tout temps été représentées par les hommes, soit sous forme d’images fixes comme la peinture et la sculpture, soit dans le discours, avec la littérature, le théâtre. Cette fixité première des images empêchait toute confusion avec la réalité. A la fin du XIXème siècle, avec l’invention du cinéma, la projection d’images animées suscite tout d’abord un mouvement d’effroi tant elles paraissent réelles, et sèment la panique chez les spectateurs.
« Je suis presque le seul à enseigner une doctrine qui permettrait au moins de conserver à l’ensemble du mouvement son enracinement dans la grande tradition : celle pour laquelle l’homme ne saurait jamais être réduit à un objet ».
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