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Un Psy dans la ville
Unpsydanslaville

psychanalyste

Vision du monde

La psychanalyse prétend-elle avoir une vision du monde ?

Freud s’exprime sur le sujet dans un texte de 1932 intitulé « Sur une Weltanschauung », terme allemand décrété intraduisible, mais qui approche la notion de vision du monde. Voilà ce que Freud en dit : « Je pense donc qu’une Weltanschauung est une construction intellectuelle qui résout, de façon homogène, tous les problèmes de notre existence à partir d’une hypothèse qui commande le tout, où, par conséquent aucun problème ne reste ouvert, et où tout ce à quoi nous nous intéressons trouve sa place déterminée »[1].

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Unpsydanslaville prend des vacances

Chère lectrice, cher lecteur,

Unpsydanslaville s’apprête à traverser son troisième été, et comme les années précédentes, nous suspendons la publication de nos articles jusqu’au mois de septembre. Après un plus de deux ans d’existence, ce blog a déjà réuni une cinquantaine de textes, le début d’une certaine maturité…

Notre souhait est de poursuivre cette tentative d’approcher une écriture de la psychanalyse débarrassée d’un jargon élitiste. Pouvoir tout simplement dire dans la langue du quotidien combien les découvertes freudiennes éclairent la perception de notre société contemporaine. Cette conviction nous souhaitons la faire vivre et la partager, dans une époque où la langue court le risque d’un appauvrissement et d’une perte de sens.

De cela ce blog veut être le relais et nous comptons sur vous, chers lectrices et lecteurs, pour le diffuser et le transmettre, mais aussi pour réagir à nos articles, nous faire part de vos irritations comme de vos enthousiasmes.

La psychanalyse, à sa naissance, s’est inscrite dans un mouvement sociétal et s’est trouvée portée par les hommes et les femmes de son temps. Aujourd’hui aussi elle se doit de vivre avec son temps. Et c’est à nous de saisir, à travers les expressions et les modalités de la société contemporaine, la dimension politique que la psychanalyse détient.

Mais en attendant, une pause est nécessaire et nous vous souhaitons à tous un bel été.

Unpsydanslaville

Eté – photo MPSD

Les psychanalystes sont-ils devenus « réacs » ?

psyLes psychanalystes deviendraient-ils réac ?

C’est la question que pose un récent article du Monde (21 mars), sous le titre « le grand divan médiatique », à propos des prises de position conservatistes de certains psychanalystes médiatiques sur les nouvelles parentalités, par lesquelles ils se font le relais d’opinions publiques vides de sens. Pourquoi la psychanalyse, se demande l’auteur, s’éloigne-t-elle de ses fondamentaux, en particulier celui d’être une pratique d’ouverture à soi, et à l’autre.

Cet article m’interpelle. Je rejoins le point de vue de l’auteur, mais, de ma place de psychanalyste, me vient une autre question. Les psychanalystes ont-ils à prendre part à un débat d’opinion au nom de la psychanalyse, là où ils n’engagent que leur point de vue personnel ? Et ce en matière d’organisation de la famille comme de toute autre question de société ?

Faire une psychanalyse est une démarche personnelle et singulière qui mène le sujet à la rencontre de sa réalité psychique, loin des dogmes et des idées toutes faites.

Chacun, quelque soit le milieu familial dans lequel il grandit, ou a grandi, se débrouille avec les moyens dont il dispose pour construire sa personnalité, s’arrange avec les images et les représentations parentales qui sont les siennes. Le psychanalyste est là pour écouter sans stigmatiser et sans juger, et permettre à son patient de déjouer les menaces qui peuvent venir ébranler sa vie psychique, quelle que soit la composition de son milieu familial.

Il faut bien faire avec ce qui est … et le faire au mieux.

Loin des tapages prestigieux et médiatisés, des psychanalystes sont également présents aux évolutions du monde. Et continuent de s’interroger, prennent en compte les mouvements de leur société, sans se crisper sur des postures figées. Ils écoutent, dans la discrétion de leurs cabinets, les interrogations de leurs patients, les mouvements du transfert, et les bruissements de l’environnement.

Marie-pierre Sicard Devillard

Transhumanisme

doigtsLe premier colloque international sur le transhumanisme s’est tenu à Paris le  20 novembre 2013.

Ce que dit la philosophie transhumaniste  : les progrès technologiques vont permettre de donner naissance à une nouvelle catégorie d’Homme, les hommes « augmentés » avec pour visée l’immortalité. Il s’agit donc de préparer la venue d’une nouvelle catégorie humaine, qui pourra se régénérer par le biais des Nanotechnologies, des Biotechnologies et par l’Intelligence Artificielle. Il ne s’agit plus de science fiction mais de science en marche.

Un des théoriciens du transhumanisme, Raymond Kurtzweil, ancien professeur au MIT, créateur de plusieurs entreprises High Tech est aujourd’hui directeur de l’ingénierie chez Google.

Des Think Tank un peu partout dans le monde se mettent en place pour réfléchir aux aspects éthiques, économiques, juridiques, moraux, philosophiques des avancées fulgurantes des NBIC : Nano-Bio-Intelligence-C

Psychanalystes, nous souhaitons ouvrir un groupe de travail inter-disciplinaire afin de réfléchir ensemble à ces nouvelles données du futur, maintenant proche, qui peuvent bouleverser l’humanité telle qu’on la connaît encore aujourd’hui.